George Costakis (1913-1990), grec né à Moscou devient dans l’immédiat d’après-guerre un des pivot de l’activité culturelle soviétique.
Celui-ci fait salon. Il entretient des relations avec les artistes de l’avant-garde russe encore en vie dans les années 1940 comme Tatline.
Il achète en grand nombre les œuvres des années 1920 de Rodchenko, Filonov etc.

Destin hors norme, sa collection est aujourd’hui en partie abritée dans un musée à son nom à Thessalonique.
Mais ironie du sort, l’autre moitié est muséifiée à Moscou.
Comment ce fils de commerçants grecs, fortement marqué par sa culture d’origine, va-t-il devenir l’un des collectionneurs les plus importants de l’avant-garde russe dans la seconde moitié du XXe siècle ?