Université du Temps Libre - Lille

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"Vichy et les lendemains de la guerre"

Deuxième séance dans le cadre de l'atelier cinéma dont le thème est
"ENFANCES, ADOLESCENCES, JEUNESSES , FILIATIONS, TRANSMISSIONS, AVENIRS ?"

Louisette FARENIAUX
Maître de conférence honoraire en étude cinématographique

Lille MESHS, 2 rue des canonniers - entrée libre

16/12/2021 10:00


Le 14 Juin 1940, l'Assemblée nationale vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain.
Le 22 avril 1941 la Continental sort Premier rendez-vous avec Danielle DARRIEUX.
L''abécédaire du Maréchal décline le triangle Travail, famille, patrie.
La jeunesse devient une préoccupation majeure de l' Etat, soucieux de l'encadrer. Ce dernier met en place un Commissariat général à la jeunesse et des centres de formation professionnelle. L’enfance jeunesse est plongée dans la guerre, l’occupation, les rafles.
Une partie de la jeunesse est réquisitionnée pour le STO. D'autres jeunes s'engageront dans la résistance.
Le cinéma met en scène l'école mais aussi les lieux de rééducation. Les personnages de jeunes
filles s'affirment et deviennent les personnages principaux. d’un cinéma très populaire. Le cinéma de cette période est un cinéma de qualité. Marcel CARNE, Jean GREMILLON, Claude AUTANT-LARA touchent, eux aussi, un large public. Louis DAQUIN filme les « gosses » d’un quartier populaire parisien.

Avec la libération, la jeunesse incarne dans un premier temps l'avenir. Le développement de la scolarisation, en particulier des jeunes femmes et leur entrée dans le monde du travail vont modifier l'organisation de la société. Une protection sociale va s'est peu à peu se mettre en place : allocations familiales retraites, aide au logement. Pour la première fois, la nouvelle génération est plus instruite que celle de ses parents. L’éducation se fait plus libérale. «La bande de copains.» apparaît. On se marie plus jeune et par amour.
Mais la période est marquée par la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie et des grèves revendicatives qui rappellent que le développement de la scolarisation ne masque pas le poids de.
l’origine sociale.
Le cinéma montre l'émergence de ce qu'Edgar MORIN identifie comme « une culture jeune ». Jacques BECKER approche ces jeunesses, leurs rythmes et leurs espoirs, André CAYATTE, Julien DUVIVIER et Jean DELANNOY mettent en scène les centres de rééducation.


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